- Oeuvre d'Eric Garcia.
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Un monde dystopique est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il est impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre.
Le genre de la dystopie est souvent lié à la science-fiction, mais pas systématiquement, car il relève avant tout de l'anticipation. Ainsi, l'impact que ces romans ont eu sur la science-fiction a souvent amené à qualifier de dystopie toute œuvre d'anticipation sociale décrivant un avenir sombre.
Genèse du projet :
C'est lors d'une escapade en voiture dans les rues de Miami un après-midi de 1997, que l'écrivain Eric Garcia se surprend à s'interroger sur la notion de propriété et ses conséquences dans les valeurs de chacun, pour une conclusion brutale. "Aujourd'hui, rares sont ceux qui peuvent prétendre "posséder" leur maison par exemple, nous sommes en permanence en train de rembourser quelqu'un. Et pourtant tout est affaire de propriété, comme si la destinée de chacun en dépendait. En orientant cette interrogation sur la santé, il ne fallait alors qu'un pas pour imaginer un futur pas si lointain où les organes mêmes devraient se monnayer". De ce point de départ, il entame alors l'écriture d'un livre, The Repossession Mambo et, en collaboration avec Garrett Lerner, s'attèle ensuite à la production d'un scénario, que tous deux n'envisagent alors pas encore de mettre en scène.
Une persévérance décisive :
De l'aveu des scénaristes, l'histoire initiale était assez éloignée des standards structurels nécessaires à une réalisation digne de ce nom. Mais, poussés par une conviction évidente, ils campent sur leur position à vouloir donner à ce film une empreinte majeure de comédie, même si cela ne convient alors pas aux studios à qui ils le proposent. Garrett Lerner ne veut pas désincarner leur projet : "Dès la lecture du scénario, je voyais le film dans ma tête. Les images mêlaient une force teintée de fraicheur et de légèreté. Une comédie noire dans la lignée de Pulp Fiction et de Fight Club, mais avec une inspiration propre", explique-t-il. La persévérance des deux collaborateurs finit par payer puisqu'à sa lecture, par hasard, la productrice Valerie Dean tombe sous le charme du texte et les contacte. La machine est alors lancée...