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The limits of control (2008)

Suspense | 116 Min | USA / Espagne

Réalisateurs : Jim Jarmusch

Infos sur le film

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Synopsis

Un individu solitaire et laconique, vêtu d'un complet bleu acier, croise divers hommes et femmes au fil d'un périple en avion, en train et en automobile à travers l'Espagne. Le protocole est invariable : à la terrasse d'un café où il commande deux espresso, il est approché par une personne qui, après avoir prononcé un mot de passe, lui livre un court exposé sur un thème précis. L'individu et son interlocuteur s'échangent ensuite des boîtes d'allumettes contenant des informations codées. Muni de ces données, et de certains indices glanés dans un musée, le voyageur solitaire, de rencontre en rencontre, se rapproche progressivement de l'endroit où il devra remplir son énigmatique mission.

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En savoir plus sur ce Film

Retour sur "Point Blank" :


Le cinéphile Jim Jarmusch évoque ses influences : "Pour moi, c'était (...) : "Qu'est-ce que ça donnerait si Jacques Rivette tournait un remake du chefd'oeuvre de John Boorman Le Point de non retour ? Ou si Marguerite Duras tournait un remake du Samouraï de Jean-Pierre Melville ?" (rires) Chez moi, inconsciemment, Antonioni n'est jamais bien loin, alors il doit probablement être quelque part ici. Mais je ne songeais pas à lui au départ. Je pensais indirectement aux films policiers européens des années 70 et 80, comme certains titres de Francesco Rosi. Ces inspirations me traversaient l'esprit, je cherchais un style plutôt qu'à imiter des films. Le plus important sans doute a été Point Blank. Nous avons appelé notre société de production PointBlankFilms.Christopher Doyle, Eugenio Caballero et moi avons étudié Point Blank de près. Pas du point de vue de son rythme mais de son style : les cadres dans le cadre, les objets vus à travers une porte ou une fenêtre ou un passage voûté, les plans qui entretiennent une confusion entre intérieur et extérieur par l'usage de surfaces réfléchissantes (...) Parker est un tueur professionnel. C'est quelqu'un qui reste toujours vraiment maître de lui-même (...) Le personnage des romans et de Point Blank était toujours lié, dans mon esprit, à ce que devait être le personnage de ce film."



Séville ravit :


Le réalisateur parle de son amour pour la capitale andalouse : "Les paysages naturels du sud de l'Espagne que le personnage d'Isaach traverse représentaient quelque chose de très étrange et d'assez magique pour nous. Séville est une de mes villes du monde préférées, à chaque fois elle m'enchante. Je me souviens de ma première visite, aux alentours de 1980 avec Fab Five Freddy. Le soir où nous sommes rentrés à New York, j'ai allumé la télévision et Orson Welles répondait à des questions dans un talk-show. On lui demandait : "Vous avez fait le tour du monde, mais quelle est votre ville préférée ?" Sans hésitation, Welles a répondu : "Séville, et haut la main !" Je crois bien qu'il est enterré là-bas, dans les environs. C'est une ville très visuelle. Les courbes des ruelles étroites, l'architecture tout en détails... Partout sur les immeubles il y a des balcons. Leur dessous, uniquement visible depuis la rue quand on lève les yeux, sont couverts de carreaux ornés. Même les carrelages de la cage d'escalier de l'appartement dans lequelle personnage d'Isaac séjourne à Séville sont absolument extraordinaires."


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