Des policiers plus vrais que nature :
Pour être au plus de la vérité, garder une certaine cohérence et un réalisme, l'équipe du film a fait appel à de vrais policiers du raid pour certaines séquences. Ces derniers ont en effet accepté d'interpréter leur propres rôles, prétextant que c'est en partie grâce au cinéma qu'ils ont voulu faire leur mérier, selon des propos de Jean-Louis Fiamenghi, chef du raid de 2002 à octobre 2007: " On est tous bercé par l'art, le cinéma, la littérature. Il est évident que si je suis ici, c'est peut-être, et comme l'ensemble de mes collègues ou une grande partie, après avoir été bercé par ce type de littérature, de films..."
Go-Fast ?
Des gangs, tentant d'importer des tonnes de résine de cannabis en Europe, utilisent les Go Fast, des bolides superpuissants chargés de marchandise qui filent à toute allure vers les cités. Un Go-Faster peut monter à 250 km/h sur une autoroute! Olivier Van Hoofstadt, le réalisateur, en a fait l'expérience : "(...) un spécialiste du Go Fast, appelons-le Jamel, m'a énormément appris. J'ai notamment passé avec lui une journée à Paris, pendant laquelle il m'a montré où l'on cache la came, et expliqué comment le business fonctionne. Il m'a aussi beaucoup parlé de lui, de la façon dont il était entré dans le business et comment il avait appris à rester anonyme. Sa femme comme ses amis, personne ne sait ce qu'il fait : il a un boulot qui lui sert de couverture, il ne fréquente jamais les endroits trop exposés, bref, il sait se fondre dans la masse. Et le Go Fast, il le pratique vraiment pour l'adrénaline : il roule en permanence 120 km/heure au-dessus de la vitesse autorisée. Je suis descendu à Marbella avec lui dans les conditions d'un Go fast : il s'est fait flasher à 250 km/heure, avant de me montrer en plein périphérique espagnol ce qu'il ferait en cas de poursuite avec les flics : dépasser les bagnoles à 250 sur la bande d'arrêt d'urgence. Là j'avoue, j'ai eu peur."