- Roman "Babylon babies" de Maurice G. Dantec.
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La science-fiction post-apocalyptique La science-fiction post-apocalyptique est un sous-genre de la science-fiction qui dépeint la vie après une catastrophe ayant détruit la civilisation : guerre nucléaire, collision avec une météorite, épidémie, crise économique ou de l'énergie, pandémie, invasion extraterrestre, etc ....
Parfois utilisé simplement pour ses aspects ultra-violents, le post-apocalyptique repose sur un délicat équilibre entre une civilisation perdue et un chaos naissant. C'est à la fois la fin du monde et un nouveau départ.
Anecdote :
C'est le rappeur français Doudou Masta qui signe la voix de Vin Diesel dans la VF, ce qui contraste avec la voix française de l'acteur dans ses autres films.
De "Babylon Babies" à "Babylon A.D." :
Le film est une adaptation du livre d'anticipation Babylon Babies, de Maurice G. Dantec. Mathieu Kassovitz a changé le titre pour son film car le mot "bébés" dans le titre le gênait. Il ne voulait pas donner trop d'informations sur le film : BABYLON A.D. signifie l'ère de Babylone, la ville de tous les pêchés. Et puis cela me permettait de faire un beau logo B.A.D. !
La genèse de Babylon A.D. :
Mathieu Kassovitz a découvert le roman de Maurice G. Dantec en 2002. Je l'ai lu en une ou deux nuits. Et je me suis dit que cela ferait un bon film... de 6h00 ! Pour un budget de 500 millions d'euros ! Pour pouvoir le produire, j'avais compris qu'il me fallait une star américaine et qu'il fallait donc que je fasse un film qui génère du box office sur le territoire américain. Joel Silver, le producteur de Matrix, m'a proposé de réaliser Gothika avec Halle Berry, l'actrice qui venait de recevoir l'oscar, plus Penélope Cruz et Robert Downey Jr.. Cela a marché et cela m'a donc permis d'imposer Babylon A.D. au niveau de la structure de production, sans aller avec mon scénario à Hollywood pour le vendre à un Studio.
Un film sur la foi :
Selon Mathieu Kassovitz, l'une de ses références cinématographique pour ce film était Blade Runner. Pas tant sur la forme que sur le fond. Quand on regarde Blade Runner, on voit d'abord un film de science fiction et d'action. Mais au fond il parle de Dieu, de notre existence sur cette planète, de la création... Ilan Goldman, le producteur, se dit lui passionné par le thème de la foi traité dans le film : Beaucoup de gens ont besoin de croire. Et, de fait, certaines personnes utilisent la religion pour essayer d'apaiser les âmes et d'autres veulent en faire du business. Cela m'intéressait de participer à un film qui dénonce ce phénomène ainsi que la volonté sécuritaire de certains pays.
Deux fins pour Babylon A.D. :
Deux montages différents existent pour la fin du film : aux Etats-Unis, c'est la Fox, le distributeur, qui bénéficie du final cut, alors qu'en Europe Mathieu Kassovitz a gardé son director's cut.
Notes Techniques :
Box-office USA + Canada : 22 531 698 $