A l'occasion des retrouvailles avec son demi-frère israélien Uli, venu en France pour la mort de leur père, Ana décide de retourner en Israël pour y rechercher sa fille, née il y a une vingtaine d'années ....
Partager:
En savoir plus sur ce Film
Vu à Venise :
Désengagement a été présenté en Sélection Officielle, hors compétition, à la Mostra de Venise en 2007. Il a également été projeté (entre autres) à Toronto et en ouverture du Festival de Haïfa.
Amos ose :
Amos Gitaï précise ses intentions : "Dans ce film, le but est de traverser les frontières, de réunir des gens qui semblent totalement étrangers les uns aux autres. Après tout, les êtres humains savent qu'ils ont la possibilité de se rencontrer. Je crois que sans cela l'humanité n'aurait pas survécu aux atrocités qu'ils se sont infligées les uns aux autres. S'ils n'avaient pas cette capacité d'oublier, et non simplement de se souvenir, ils ne pourraient ni se rencontrer, ni avancer. Se désengager du passé permet de se diriger vers une forme de réconciliation. Le film montre combien les désirs humains sont souvent écrasés par les forces géopolitiques (...) Les humains peuvent-ils renverser la machine politique ? La question reste ouverte."
Genèse :
A l'origine de Désengagement, il y a tout d'abord... Ben Gitai, le fils du réalisateur. "Il faisait son service militaire en août 2005 et il m'a appelé pour me dire qu'on l'envoyait participer au retrait israélien de Gaza. Il devait filmer et photographier l'événement et m'a suggéré de le rejoindre", explique-t-il. "Je dois admettre qu'à différents barrages, j'ai dû user de mes histoires de la guerre de Kippour pour convaincre les soldats de me laisser passer. Finalement, j'ai reçu l'autorisation d'entrer dans les colonies avec des journalistes, juste avant l'évacuation. Je suis arrivé de nuit et j'ai vu le début des heurts entre les forces armées et les colons. Cet épisode de la vie israélienne m'a fait une très forte impression." L'autre source d'inspiration pour ce film, c'est un ouvrage : L'Homme sans qualités de Robert Musil "Dans le second tome, le personnage principal retrouve sa soeur après la mort de leur père. L'ambiance m'a paru très contemporaine (...) je voulais que l'état d'esprit des deux personnages principaux soit inspiré de Musil."
En poursuivant votre navigation sur Cinemythics, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement du site Plus d'informations