- Nouvelle de Philip K. Dick (1966).
- Nouvelle version Total Recall mémoires programmées
Récompense :
Oscar en 1991 pour les meilleurs effets spéciaux.
Thématique (Tag) :
Un monde dystopique est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il est impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre.
Le genre de la dystopie est souvent lié à la science-fiction, mais pas systématiquement, car il relève avant tout de l'anticipation. Ainsi, l'impact que ces romans ont eu sur la science-fiction a souvent amené à qualifier de dystopie toute œuvre d'anticipation sociale décrivant un avenir sombre.
Lieu de tournage :
Le film fut tourné en extérieur à Mexico pour les séquences terrestres, et dans les studios Churubusco de cette même ville pour les séquences martiennes.
Changement de réalisateur :
Le film aurait pu être réalisé par David Cronenberg : celui-ci avait même écrit les premiers jets du script avant que le choix ne fut reporté sur Paul Verhoeven.
Clin d'oeil pour cinéphiles :
Le personnage d'Arnold Schwarzenegger, Doug Quaid, prend pour nom d'emprunt "Brubaker" quand il remplit sa fiche d'hôtel. Il s'agit là du nom du capitaine qui aurait du être le premier homme envoyé sur Mars dans le film Capricorn One (Peter Hyams, 1978).
Un hommage littéraire :
Certains éléments de Total Recall ne sont pas sans parenté avec la célèbre et farfelue "trilogie littéraire en cinq volumes" de Douglas Adams, Le Guide du Routard Galactique. On peut notamment citer l'idée du robot excessivement poli et prévenant, le fait de nouer une serviette autour de sa tête pour se cacher, ou encore la prostituée à trois seins.
Tiré d'une nouvelle :
Total Recall est librement adapté de la nouvelle "We can remember it for you wholesale" de Philippe K. Dick.