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La reine Margot (1993)

Historique | 159 Min | France

Réalisateurs : Patrice Chéreau

Infos sur le film

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Synopsis

La vie à la Cour et à Paris, entre les « Noces vermeilles » et le massacre de la Saint-Barthélemy. Août 1572. Paris est en ébullition. Le protestant Henri de Navarre, futur Henri IV (Daniel Auteuil), s'apprête à épouser Marguerite de Valois (Isabelle Adjani), dite Margot. Catholique, fille de France, elle est surtout la fille de Catherine de Médicis (Virna Lisi) et la sœur de l'instable roi Charles IX (Jean-Hugues Anglade) et des ambitieux princes Henri (Pascal Greggory) et François (Julien Rassam). Les deux époux ne s'aiment pas. Il s'agit d'un mariage politique, orchestré par Catherine de Médicis, destiné à ménager sur le plan diplomatique les susceptibilités du pape Grégoire XIII et de l'Espagne d'une part, des États protestants d'autre part, et surtout à apaiser les haines et les rivalités à l'intérieur du royaume entre le parti catholique du duc Henri de Guise (Miguel Bosé) et la faction protestante menée par l'Amiral Gaspard de Coligny (Jean-Claude Brialy). La peur, l'hostilité et la violence se ressentent jusque dans Notre-Dame, où le mariage est célébré. Les frères de Margot affichent une morgue sans retenue et ne cachent pas les relations ambiguës qu'ils entretiennent avec leur sœur. Margot est une princesse arrogante et volage. La reine Catherine ourdit un complot le jour même des noces de sa fille.

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En savoir plus sur ce Film

- Roman d' Alexandre Dumas (père).


- Remake de La reine Margot  .


Récompenses :


Ce film reçut deux distinctions au festival de Cannes 1994 - Prix du jury et prix d'interprétation pour Virna Lisi.



César 1995 pour la meilleure actrice pour Isabelle Adjani, meilleur second rôle masculin pour Jean-Hugues Anglade, meilleur second rôle féminin pour Virna Lisi, meilleure photographie et meilleurs costumes.



Autour du film :


Le film sacrifie l'exactitude historique au bénéfice des mythes. Il « noircit ainsi une branche de la famille royale - celle associée avec la famille des Médicis, ainsi qu'avec le massacre lui-même - à la faveur de l'autre branche, associée au personnage d'Henri de Navarre, lui-même gascon d'origine… Le choix de Chéreau d'identifier l'étranger comme la source des pires abus révèle une idéologie peut-être plus conservatrice». « Chacun des quatre personnages principaux - Margot, Charles, Henri et Catherine - subissent d'importants changements dans l'adaptation cinématographique. Margot paraît plus sensuelle et plus osée et, en même temps, plus engagée dans la lutte contre « les bourreaux » ; Henri plus craintif ; Catherine plus méchante ; et finalement Charles, le roi est devenu simple d'esprit et incapable de prendre de décision. Le modèle évoqué ici est en partie celui du mélodrame (avec Henri comme l'innocent que Margot doit chercher à défendre par un renversement des rôles traditionnels). La reine-mère incarne le traître qui opprime et tente de supprimer les innocents. Mais que dire du rôle de Charles IX ? Coupable malgré lui, il est empoisonné par sa propre mère, qui réussit à donner le trône à son fils préféré. Margot et Henri de Navarre, les « bons », ne triomphent que bien après la fin de l'action du film». Chéreau donne « à ses spectateurs une image de dégénérescence, et suggère une incompétence qui pourrait être de nature congénitale, idée qui est soutenue au reste par le motif de l'inceste».



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