Le comte de Férédia, ex-officier de l’armée espagnole et prisonnier de guerre, jouissant à Vendôme où il est détenu d’une liberté relative, obtient les faveurs d’une jeune femme dont le mari, jaloux, épie sans relâche la conduite. Sur le point d’être surprise, l’amoureuse cache Férédia dans un cabinet attenant à sa chambre. Mais le mari, ivre de jalousie, ayant fouillé la première pièce, va pénétrer dans la seconde. Elle le retient, lui jure sur le Christ que personne n’est caché là. Le mari implacable fait alors élever un mur, condamnant la seule issue de cet étroit réduit et coupant toute retraite au prisonnier. La pauvre amante, torturée, à bout de forces, succombe à tant d’émotions et exhale le dernier soupir en envoyant à celui qui agonise dans sa prison hermétique, un dernier et déchirant adieu.