Un homme se réveille dans une pièce aux côtés d’un cadavre sans savoir ni qui il est ni comment il a atterri là – n’est peut-être pas d’une folle originalité, mais on se laisse facilement happé par ce petit suspense alertement mené et solidement interprété. Point fort de la version de Goldstone : une volonté perceptible d’ancrer son sujet dans une ambiance et certaines préoccupations du moment. Ainsi, et même si le conflit vietnamien n'est jamais évoqué, le personnage principal travaille t’il sur un projet pas très catholique d’analyse du comportement du fantassin au combat et devient cette fois amnésique suite à un mauvais – et involontaire - trip au LSD.