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Amerrika (2009)

Amreeka

Comédie dramatique | 92 Min | Canada / USA / Koweït

Réalisateurs : Cherien Dabis

Infos sur le film

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Synopsis

Mouna, divorcée et mère d'un adolescent, est une femme palestinienne enthousiaste et optimiste. Au coeur des territoires occupés, le quotidien est pourtant éprouvant et l'horizon morose. Et puis un jour, quitter cette vie et aller travailler aux Etats-Unis devient possible : étrangère en son pays, Mouna peut bien l'être ailleurs. Elle part alors avec son fils Fadi rejoindre sa soeur installée depuis 15 ans au fin fond de l'Illinois. Après le réconfort des retrouvailles, Mouna et Fadi vont devoir trouver leur place dans cette "Amreeka" tant rêvée. Mais les Etats-Unis, partis en guerre contre le "diable" Saddam, ont une bien étrange conception de l'hospitalité. Il en faudra davantage pour freiner Mouna dans sa quête d'une vie meilleure ....

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En savoir plus sur ce Film

Cannes 2009 :


Amreeka a été présenté en Sélection officielle de la 41ème Quinzaine des Réalisateurs.



Une mauvaise orthographe mais volontaire :


L'orthographe du titre du film, Amerrika en VF ou encore Amreeka dans sa version originale, qui signifient tous deux "Amérique", vous aura peut-être interpellé. En fait, il s'agit ni plus ni moins que d'une fusion entre l'anglais...et l'arabe, à la sauce Cherien Dabis ! Elle explique : "maison, donc j'ai commencé à apprendre l'anglais à l'école. J'étais complètement perdue et en maternelle je bredouillais un drôle de sabir entre l'arabe et l'anglais ! Comme j'ajoutais " ing " à la fin de tous les verbes arabes, je me suis créé mon propre langage. Ça n'est qu'en grandissant que j'ai fini par dire à tout le monde, avec autodérision, que je parlais " Arabish ". Intituler ce film Amerrika est donc un clin d'oeil à cette " langue " dans laquelle je me sentais le plus à l'aise. Et ce titre résume parfaitement la confrontation puis la fusion de deux cultures : c'est le fruit de mon expérience comme de celle de tant d'autres immigrants de la première génération".



Coup de foudre réciproque :


Pour incarner le personnage de Raghda, la soeur de Mouna, le nom de la grande comédienne Hiam Abbass s'est imposé à la réalisatrice comme une évidence. Elles se sont rencontrées lors du Festival du film de Berlin en 2007, alors que la cinéaste venait présenter son court métrage, Make a wish. Hiam Abbass était alors membre du Jury. Le scénario que la réalisatrice lui fait lire emballe l'actrice, élevée en Israël, au sein d'une famille musulmane. Pour celle-ci, Amerrika est "une histoire qui touche à l'humain en accompagnant les personnages à un tournant de leur vie. Le film s'intéresse aussi à la question de l'intégration dans une société qui ne l'encourage pas vraiment. Et cette question se pose avec encore plus d'acuité pour des Palestiniens ", poursuit Hiam Abbass. " La confusion qui règne dans l'esprit des gens entre identité et religion, religion et nationalité, les pousse parfois à penser que si vous êtes Arabe, vous êtes nécessairement musulman. C'est une vision tronquée de la réalité et de ce qu'est l'humain dans sa complexité."


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