- Histoire originale de Tim Burton.
- Reédition en 3D (1994).
Horreur en 3D dimension :
En 2007, L'Etrange Noël de Monsieur Jack a pu bénéficier d'une ressortie en Disney Digital 3-D, un procédé de projection numérique en 3 dimensions.
Le procédé d'animation en volume (plus connu sous le nom d'animation image-par-image, ou stop motion en anglais) est un procédé à la fois simple (un film entier peut être réalisé avec un simple appareil photo, tel Les Noces funèbres), mais aussi extrêmement laborieux. L'Etrange Noël de Monsieur Jack a ainsi demandé environ trois ans de tournage, une minute de film représentant, en moyenne, une semaine de travail.
D'immenses miniatures :
Une des nombreuses difficultés auxquelles l'équipe technique du film eut à faire face fut, ironiquement, la taille des décors. Afin d'atteindre les marionnettes sans risquer de bouleverser l'arrangement des immenses maquettes (ce qui eût signifié de reprendre toute la scène depuis le début), celles-ci furent décomposées en plusieurs éléments facilement séparables. Les marionnettistes purent ainsi opérer en toute quiétude.
Concurrence de mastodontes :
De par sa nature, sa durée et sa qualité, L'Etrange Noël de Monsieur Jack représente une performance technique, mais il s'est vu ravir l'Oscar des meilleurs effets visuels par un concurrent de poids : les dinosaures de Jurassic Park avaient été ressuscités la même année.
Un film né d'un poème inspiré d'une vitrine :
L'Etrange Noël de Monsieur Jack est tiré d'un poème écrit par Tim Burton au début des années 1980. Celui-ci lui aurait été inspiré par la devanture d'un magasin : Burton passa devant au moment où le personnel échangeait des personnages de Halloween pour ceux de Noël, combinant un instant les deux mondes. Le réalisateur s'est toutefois également inspiré de films de Noël tels que Comment le Grinch a volé Noël ! et Rudolph the Red-Nosed Reindeer.