Le 7 janvier 2008, il a été annoncé qu'en raison de la grève des scénaristes américains de 2007-2008, la 65e cérémonie des Golden Globes ne serait pas retransmise en direct. La cérémonie a été confrontée à une menace de la part des scénaristes en grève de saboter l'événement, ainsi que de la part des acteurs, ayant menacé de boycotter la cérémonie. Finalement, elle a été remplacée par une conférence de presse durant laquelle ont été cités les vainqueurs.
Récompense :
2009 - Golden Globe - 66ème cérémonie :
Meilleur acteur pour Colin Farrell dans la rubrique Comédie ou Comédie musicale.
Bons Baisers de Bruges est le premier long métrage de Martin McDonagh. Il s'était auparavant distingué avec son film Six Shooter qui avait reçu l'Oscar 2006 du meilleur court-métrage. Brendan Gleeson, qui joue le rôle de Ken dans Bons Baisers de Bruges, y interprétait déjà un rôle.
Coup de coeur :
Le réalisateur Martin McDonagh est également l'auteur du scénario de Bons Baisers de Bruges. Il a eu l'idée de l'histoire à l'occasion d'un voyages dans la ville : "La première fois que j'ai visité Bruges il y a quatre ans, j'ai éprouvé au sujet de cette ville des sentiments contradictoires. J'ai alors imaginé deux personnages ayant chacun une vision très différente de cette cité, et je me suis mis à écrire sur eux en les mettant en scène dans différents lieux de la ville."
Les tueurs ont la parole :
Colin Farrell revient sur la personnalité des deux tueurs : "Ces deux hommes ont une certaine pureté en eux, dans leur humour et leur façon de voir le monde. Bien sûr, ce sont des tueurs, mais ce ne sont pas des monstres pour autant." Et Brendan Gleeson d'ajouter "Un réalisateur un peu cynique aurait facilement pu en faire des monstres. C'est là que le travail de Martin prend toute sa valeur : aussi inhumains puissent-ils paraître, ce qu'ils font s'inspire directement de ce qui se passe dans le monde tous les jours depuis les prémices de l'humanité. Voir une des oeuvres de Martin, c'est se rendre compte qu'on est incapable de se détacher des personnages et de les regarder à distance, ou de les mépriser. On est forcé de s'engager à leurs côtés, de se sentir concerné par ce qui leur arrive. C'est extrêmement difficile à faire passer en tant que comédien."