Avec l'arrivée du cinéma parlant et les prémices du Technicolor les grandes compagnies cinématographiques hollywoodiennes décidèrent de mettre en chantier ce que l'on n'appelait pas encore "superproduction". De fait il s'agissait de réunir dans un même film l'ensemble des acteurs composant leurs écuries respectives. Ainsi la Warner Bros. fit-elle réaliser son The Show of Shows tandis que de son côté La Métro sortait Hollywood chante et danse rassemblant ses comédiens parmi lesquels naturellement Stan Laurel et Oliver Hardy. Pas de scénario dans ce fil qui est composé d'une succession de numéros musicaux pour lesquels les acteurs furent invités à faire un peu le contraire de ce qu'ils faisaient d'habitude à l'écran. Laurel et Hardy s'en tirent plutôt bien en jouant les présentateurs magiciens.