Aya, une jeune fille de douze ans, apprend que son frère aîné qui effectuait son service militaire est mort dans un accident. La famille est plongée dans une immense tristesse.
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Les intentions du cinéaste :
La parole à Amor Hakkar : "La Maison Jaune évoque l'histoire d'un homme, qui va sur son tricycle, chercher le corps de son fils. Il m'a fallu à moi aussi, depuis la France et jusqu'à son douar des Aurés, conduire le corps de mon père. Durant ces quelques jours, j'ai été confronté aux lourdeurs administratives, aux douleurs d'hommes et de femmes dont j'ignorais tout. J'ai été porté par des regards de compassion, et soutenu par des mains tendues et anonymes. J'ai aimé ces hommes et ces femmes, qui en définitive me ressemblaient. J'avais presque oublié que j'étais un enfant des Aurés. De toute ces rencontres, des promenades à travers cette région hostile et belle à la fois, est née mon envie très profonde et intime d'y réaliser un film".
Qu'est-ce que le chaoui ?
Amor Hakkar a souhaité que son film soit intégralement tourné dans le dialecte chaoui, pour une question d'authenticité. Le chaoui -ou chawi- est une langue berbère parlée par les chaouis / chawis, habitants des Aurès en Algérie. Les Chaouis des villages ont conservé la langue. Ceux des villes sont en revanche majoritairement arabophones. Ceci étant dû notamment au découpage administratif et régional qui a divisé la région des Aurès et les Chaouis qui y habitaient. Une partie des arabophones utilise l'arabe en deuxième langue, réservant parfois le chaoui aux domaines familial et commercial.
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