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La chute (2004)

Der untergang

Historique | 152 Min | Allemagne

Réalisateurs : Oliver Hirschbiegel

Infos sur le film

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Synopsis

Berlin, Avril 1945. Le IIIe Reich agonise. Les combats font rage dans les rues de la capitale. Hitler, accompagné de ses généraux et de ses plus proches partisans, s'est réfugié dans son bunker, situé dans les Chancellerie. A ses côtés, Traudl Junge, la secrétaire particulière du führer, refuse de l'abandonner.

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En savoir plus sur ce Film

- Mémoires de Traudl Junge - Oeuvres de Joachim Fest et Melissa Muller.


- Remakes de Le bunker les derniers jours d'Hitler  et La fin d'Hitler  .


Deux sources, un film :


Le producteur et scénariste Bernd Eichinger (L'Histoire sans fin, Le Nom de la rose, Resident evil) a initié le projet et puisé la substance du film dans deux ouvrages : Les Derniers Jours d'Hitler, un best-seller de l'historien spécialiste de l'époque nazie Joachim Fest, paru en 2002, et "Jusqu'à la dernière heure : La dernière secrétaire d'Hitler", soit les mémoires de Traudl Junge -incarnée dans le film par l'actrice Alexandra Maria Lara-, traduites dans plus de 20 langues. "Avec Traudl Junge, explique le scénariste, je venais de trouver le personnage principal de mon film".


Il contacta ensuite Oliver Hirschbiegel, réalisateur de L'Expérience, pour que ce dernier en assure la mise en scène.



Les intentions du réalisateur :


Selon Oliver Hirschbiegel, "le défi ne consistait pas à mettre en scène les personnages fictifs de façon crédible, mais à donner vie aux personnages réels, à les recréer à la manière d'un documentaire. Je ne voulais surtout pas qu'on ait le sentiment qu'il s'agit de comédiens interprétant un rôle (...). Les personnages historiques doivent être totalement crédibles". Dans un même souci de réalisme, le réalisateur limita au maximum l'utilisation d'éclairages artificiels.


Pour représenter l'atmosphère de la guerre, il décida également de se passer des traditionnelles scènes de combat spectaculaires : "dans le film, on n'aperçoit pas vraiment l'ennemi. Je me suis placé du point de vue des Allemands et j'ai adopté une approche quasi documentaire. c'est pour cela que j'ai tourné caméra à l'épaule (...)".


S'il hésita avant de s'engager dans le projet, Oliver Hirschbiegel finit par accepter, parce qu'il estimait qu'en tant qu'Allemand, c'était son "devoir historique d'accepter. (...) Personne n'a le droit de nous empêcher de parler de notre propre histoire -sauf nous-mêmes."


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