Dès l'âge de 5 ans, le petit Michael Chiklis, né à Lowell, dans le Massachusetts, faisait rire ses parents de ses imitations. Du parquet du salon familial aux planches des théâtres, il n'y avait donc qu'un pas que le jeune garçon franchit facilement en apparaissant dans des productions régionales. C'est donc tout logiquement qu'il intègre quelques années plus tard, la School of Art de l'université de Boston, avant de monter à l'assaut de la Grosse Pomme et de ses théâtres où il tiendra, entre autres, le rôle de Stanley dans "Un tramway nommé désir". Peu de temps après, en 1989, Chiklis auditionne pour le rôle de John Belushi dans le biopic fantaisie, Wired. Il est choisi parmi plus de deux cents postulants. Motivé par ses premiers pas cinématographiques, on le voit dans de nombreuses séries TV dont "Deux flics à Miami", "La loi de Los Angeles", "Murphy Brown" ou "Seinfeld". 1991, le comédien décroche le rôle-titre de "The Commish" qu'il tiendra cinq ans durant dans la peau de Tony Scali, un flic dur à cuire mais apprécié de tous ses collègues, inspiré de la vie d'un vrai commissaire new-yorkais. Mais c'est en 2000, que sa carrière amorce un tournant décisif. Après que sa dernière série, "Daddio" ai été retirée de l'antenne, sa femme conseille à Michael Chiklis de changer totalement de look. D'une silhouette de père de famille rondouillard avec trois poils sur le caillou, il passe, grâce à un régime étudié et un travail au gymnase assidu, à celle de Monsieur propre : crâne rasé et biceps hypertrophiés. Dans la foulée, il commence à écrire les aventures d'un flic plutôt politiquement incorrect dont il se voit plutôt bien tenir le rôle. C'est à ce moment-là qu'on lui donne à lire le script de l'épisode pilote de "The Shield", l'histoire - on vous l'donne en mille - "d'un flic plutôt politiquement incorrect." Il remporte le morceau, deux Emmy Awards et la notoriété.