Les Artistes

Jean-Pierre Sentier

- Prix Jean Vigo en 1981.
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Profil

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Biographie

Fils d'un entrepreneur de travaux publics, Jean-Pierre Max Raymond Sentier, à Beaugency, dans le Loiret. Alors qu'il est encore jeune, il se passionne pour les disciplines artistiques, en particulier la peinture. Aussi, il monte à Paris, plein d'espoirs, dans le but de tenter sa chance et de vivre de son art. Pourtant, il ne tarde par à délaisser les pinceaux au profit du théâtre et du music-hall. Ainsi, ce talentueux touche-à-tout devient homme de théâtre, acteur, mais aussi auteur dramatique, avec plusieurs one-man-show, comme «L'amante phalloïde» ou «Faut-il déterrer les morts ?».

Durant les années soixante, Jean-Pierre Sentier effectue ses débuts cinématographiques, dans des petits rôles, comme «Drôle de jeu» (1967). En 1968, il fait aussi une apparition dans «Le tatoué», où s'affrontent deux monstres sacrés, Louis de Funès et Jean Gabin. L'acteur se fait aussi remarquer dans des feuilletons télévisés, tels «Les compagnons de Baal» et «L'homme de Picardie», ainsi que dans nombres de téléfilms. Puis, Jean-Pierre Sentier devient une silhouette familière du Septième Art. On peut le voir dans un rôle de psychiatre dans «Les vécés étaient fermés de l'intérieur» (1976), comédie policière avec Coluche et Jean Rochefort, ou de militaire dans «La question» (1977), film très réaliste sur la guerre d'Algérie. Jean-Jacques Beineix le sollicite pour son premier court-métrage, «Le chien de Monsieur Michel» (1977). Il n'abandonne pas les planches pour autant. Il fonde le Théâtre des Ouvrages Contemporains, et interprète «Jules César» de Shakespeare, «Les brigands» de Schiller, «Le maître et la marguerite» de Vladimir Boulgakov, ou «Outrage au public» de Peter Handke.

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