- Roman de William Goldman (1973).
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Heroic Fantasy : est un genre cinématographique qui mêle dans une atmosphère d'épopée, les mythes, les légendes et les thèmes de récit fantastique et le merveilleux de la culture anglo-saxonne, fondé sur l'imaginaire, il est apparenté au cinéma onirique européen dont il partage quelques points communs.
Malgré une importante représentation dans la littérature, les jeux vidéo et les comics, l'héroic fantasy reste un genre marginal du cinéma jusqu'aux années 60-70, et il aura fallu attendre 1981, notamment avec Excalibur, pour que les premiers fleurons du genre s'affichent dans les salles obscures.
Le romancier américain Lin Carter lui donne comme origine les premiers aventures de Conan le Cimmérien (1932-1933) de Robert E. Howard. Il dit que c'était alors « quelque chose de nouveau, quelque chose qui combinait l'action héroïque de Burroughs, la magie noire et les démons malfaisants de Lovecraft et les royaumes préhistoriques légendaires fabuleux de Smith ». Clark Ashton Smith (1893-1961) est par la suite associé à Howard comme l'un des premiers écrivains de ce genre nouveau.
Les spécialistes voient la source de l'heroic fantasy dans les premières poèmes épiques de la littérature anglo-saxonne comme Beowulf (VIIIème siècle). Viennent ensuite comme sources au début du XIIème siècle, deux histoires imaginaires de la Bretagne, Histoire des rois de Bretagne de Geoffroy de Monmouth et Histoire des Anglais de Geoffroy Gaimar qui décrivent les premiers mythes de héros médiévaux comme le Roi Arthur et Havelok le Danois.
Princess Bride est à l'origine un roman, traduit en français sous le titre Princess Bride: Histoire de la Princesse Promise, qu'écrivit pour ses filles, au début des années soixante-dix, l'écrivain américain William Goldman, connu pour les adaptations faites de certains de ses romans et les scénarios qu'il a signés pour, entre autres, Jack Smight (Détective privé), Peter Yates (Les quatre malfrats), Alan Pakula (Les hommes du président) et George Roy Hill (La kermesse des aigles, Butch Cassidy et le Kid).
Rob Reiner, qui rêvait de le porter à l'écran depuis sa publication en 1973, put enfin réaliser son projet grâce au succès commercial de Stand by me, qui rapporta six à sept fois sa mise.
Mark Knopfler accepta d'écrire la musique à la condition que Rob Reiner mette dans le film le chapeau qu'il portait dans Spinal Tap (1984). On peut voir ce chapeau dans la chambre de l'enfant.
Récompense :
Festival d'Avoriaz 1988 : Antenne d'or
Scènes ou phrases cultes :
- Tu me sembles un type bien, ça m'ennuie de te tuer.- Tu me sembles un type bien, ça m'ennuie de mourir.