Il s'agit de treize jeunes militantes des JSU (Jeunesses socialistes unifiés), en réalité innocentes, arrêtées un mois après la fin de la guerre d'Espagne. Le 3 août 1939 elles sont jugées, sommairement, à huis clos, accusées d'appartenir aux JSU et de distribuer des tracts peu de temps avant l'entrée des troupes franquistes à Madrid, en mars de la même année. Dans le procès, on les condamne à être exécutées dans un délai de soixante-douze heures, mais elles sont fusillées avant même la fin du délai, le 5 août.