- Roman "Maria Beetle" de Kotaro Isaka (2010).
Autour du film :
Reconnaissable en un clin d'œil grâce notamment à son nez profilé de 7 m de long en forme de bec de canard, le shinkansen est un véritable bijou technologique qui relie les grandes villes du pays avec une rapidité déconcertante.
Un train pouvant échapper aux tremblements de terre, telle est l'une des promesse du N700 S. Ce train qui circule entre Tokyo et Osaka peut atteindre 360 km/h, même si sa vitesse de croisière sera plafonnée à 285 km/h.
Les améliorations apportées par les rames N700 S concernent l'aérodynamisme, le système de freinage en cas d'arrêts d'urgences (séismes, etc...), un confort supérieur des passagers grâce à des suspensions actives et au roulement vibratoire des rames mieux contrôlé grâce à des capteurs.
Pour la première fois au monde, le N700 S embarque des batteries lithium-ion. En cas de coupure du courant, comme on le constate lors d'un séisme, il peut ainsi se mettre à l'abri plutôt que de rester bloqué à un emplacement dangereux, tel un pont ou un tunnel.
Tous les sièges remodelés, plus spacieux, sont équipés de prises électriques individuelles. Le porte-bagages s'allumera automatiquement lorsque le train arrivera en gare pour rappeler aux passagers qu'ils y ont placé leur valise.
L'équipe du long métrage a donc tenu à rester proche de la réalité du moment (en changeant tout de même la couleur du véhicule), alors que le tournage a eu lieu en studio, à Los Angeles.
C'est là que deux wagons et une gare ont été construits, alors que des murs d'écrans LED ont été déployés tout autour des voitures du train pour projeter les paysages japonais que ce dernier est censé traverser à très grande vitesse. Avec des images filmées lors d'un trajet entre Tokyo et Kyoto, comme celui qu'empruntent le N700 S et les personnages, et qui ont ensuite été accélérées.