Un peu d'histoire :
Ulrich Zwingli était un réformateur protestant suisse, né à Wildhaus (dans le canton de Saint-Gall) le 1er janvier 1484 et mort le 11 octobre 1531 à Kappel am Albis (dans le canton de Zurich), principal artisan de la Réforme protestante à Zurich et, par suite, en Suisse alémanique.
De formation humaniste, il exerce d'abord comme prêtre catholique dans plusieurs paroisses, dont Glaris et Einsiedeln, où il combattit la mariolâtrie, avant d'acquérir la certitude qu'une réforme générale de l'Église était nécessaire. En 1523, il parvient à faire adopter la Réforme par le canton de Zurich, premier canton à le faire. Très présent dans la société, il est un des principaux artisans des différentes tentatives de gagner la Suisse à la Réforme protestante, y compris par la force militaire face à la résistance des cantons restés catholiques alliés à l'Autriche, ce qui conduisit à son décès lors de sa défaite à Kappel.
Sa principale originalité théologique a été une remise en cause radicale des sacrements : selon la liturgie qu'il fit mettre en place dès 1523, le baptême était un symbole et la sainte cène un mémorial, sans présence réelle du Christ. Après l'échec de trois conférences destinées à convaincre les prélats catholiques de réformer l'ensemble de l'Église, toutes les images furent retirées des églises de Zurich par décision du magistrat de Zurich.
Il est, depuis Zurich, à l'origine des Églises réformées de Suisse alémanique. Il est l'une des références historiques du protestantisme libéral.