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Le mari de la femme à barbe (1963)

La donna scimmia

Comédie dramatique | 90 Min | Italie / France

Réalisateurs : Marco Ferreri

Infos sur le film

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Synopsis

Antonio Focaccia découvre une jeune femme dont le visage est couvert de poils. Il decide alors de l'exhiber dans une baraque foraine.

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Film en N & B.



Autour du film :


Marco Ferreri s'est inspiré de la vie du phénomène de foire Julia Pastrana.



Julia Pastrana (1834, au Mexique - 25 mars 1860, à Moscou) a été connue comme « la femme-singe » ou « la femme la plus laide du monde ».


Theodore Lent aurait trouvé dans une grotte, en compagnie de sa mère, un enfant souffrant d'hypertrichose universelle congénitale terminale, et l'aurait acheté à sa mère dans le but de l'exhiber en public. Par la suite, Julia put apprendre à chanter, à danser et à s'exprimer dans trois langues, à l'écrit et à l'oral.



Julia Pastrana, dont la taille était de 1,34 m environ, présentait d'autres particularités, outre sa forte pilosité. Elle avait des oreilles extraordinairement développées, un grand nez, une mâchoire fortement prognathe et, à ce que l'on raconte, deux doubles rangées de dents. Theodore Lent souhaitait l'exhiber en public sur les trois continents en tant que « femme-singe ».



Lent confia alors les deux cadavres au professeur Sokoloff, de l'université de Moscou, qui procéda à leur embaumement. Après s'être assuré que le travail avait été bien fait, Lent racheta les corps et continua son métier _ présentant le cadavre de Pastrana dans l'un des costumes dans lesquels elle se montrait habituellement, avec l'enfant à côté d'elle placé sur un support comme un perroquet.



On raconte qu'en 1863 Lent trouva en Allemagne une autre femme présentant une certaine ressemblance avec Julia Pastrana, il l'épousa et l'inclut elle aussi dans son spectacle où il prétendait qu'il s'agissait de Zenora Pastrana, la sœur de la morte. Par la suite, Lent tomba dans la folie et fut interné dans un hospice de Russie.


Jusque dans les années 1970, les cadavres embaumés de Julia Pastrana et de son enfant furent montrés au public, avant que le gouvernement norvégien n'interdise cette exhibition et confisque les corps.


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