Léon Ménard (Bourvil) est un paysan normand des plus matois. Invité chez son oncle Henri (Albert Duvaleix), un industriel prospère, par sa cousine Nicole (Suzy Carrier), il déjoue les manœuvres d'une artiste véreuse (Mona Goya) bien décidée à se faire passer la bague au doigt et découvre dans le même temps les mauvaises tentations du comte de Bellemont (Jacques Louvigny), un châtelain aussi empli de morgue que désespérément ruiné, à l'égard de la dot (confortable) de Nicole. Le comte démasqué se retire avec fracas, entraînant avec lui son fils Didier (Bernard Lancret), que Nicole croit complice des agissements cupides de Bellemont père. Une lettre interceptée par la fidèle gouvernante de la famille (Yvette Andreyor) ouvre les yeux à Léon quant à la pureté des intentions du jeune homme. Il convainc sans difficulté l'oncle Henri de nommer ce dernier à la tête d'une de ses usines, et les Ménard au grand complet célèbrent peu après les doubles noces de Nicole et de Didier, et de Léon et de sa jeune promise Rosine (Jacqueline Beyrot).