Dans un futur proche, où les partis politiques ont désormais fusionné, Steven Shorter (Paul Jones) est l’ultime star pop britannique. Les foules l’adorent. Durant ses concerts, les femmes se pâment devant le beau jeune homme blond. Dans son spectacle, Steven apparait enfermé dans une prison dressée sur la scène, entourée de policiers qui le harcèlent et finissent par le ruer de coups. Construit autour des thèmes de la violence et la révolte, son spectacle semble répondre à l’état d’esprit des jeunes. Ou est-il une simple catharsis? Entouré d’une « famille » qui l’exploite comme du bétail, le jeune homme donne sa caution à tout ce qu’on lui demande d’endosser : de la nourriture pour chien à son effigie ou une série de publicités sur les pommes (une campagne d’intérêt national afin de favoriser leur consommation et ainsi écouler un surplus de la production nationale menacée de pourrir sur place). Jusqu’au jour où le gouvernement et l’église s’apprêtent à lancer une croisade pour unifier la nation, et décident qu’après deux ans et demi de rébellion, Stever Shorter doit se repentir et chanter sa croyance en Dieu.