En immersion :

Avant de tourner Intersections, le cinéaste David Marconi a souhaité se rendre sur place au Maroc pour un séjour en pleine immersion : "J'ai séjourné dans de petites casbahs, dans le désert, afin de trouver l'histoire. Quand on est écrivain et qu'on passe du temps dans les endroits sur lesquels on écrit, on absorbe les choses. La culture, l'environnement, les coutumes des locaux", explique-t-il. Marconi aime particulièrement ce travail de recherche, comme il l'avait fait avec The Harvest (1993), tourné au Mexique et entièrement en extérieurs.

Une scène-clé :

Le point de départ de l'histoire d'Intersections est un accident de voitures réunissant des personnages bien différents. Cette scène constituait donc un élément crucial du film, et elle s'est déroulée dans des conditions pour le moins risquées : "Tout était fait en direct, sans effets spéciaux numériques. Toutes les cascades ont été faites sur place", explique le coordinateur de cascades Dominique Fouassier. Pour rendre l'expérience encore plus inoubliable pour le spectateur et lui faire vivre l'accident au plus près, la séquence a été filmée avec des appareils photos dans des crash-box embarqués dans les voitures accidentées.