Festival :

Le film a été présenté en avant-première au Festival de Toronto 2012.

Titre :

L'expression "End of Watch" renvoie au registre que doit remplir un officier de police à la fin de chaque service. Après avoir listé ses interpellations, il y inscrit ainsi la mention "fin de service" ("end of watch" en anglais, donc) suivie de l'heure. Mais dans le métier, cette expression renvoie aussi à la mort d'un officier durant sa mission.

Autobiographique :

David Ayer a grandi dans le quartier qu'il filme dans End of Watch. Il connait donc très bien la violence qu'il décrit dans le film. Fort de son expérience, il a ainsi rédigé plusieurs scénarios sur le sujet, dont celui de Training Day, réalisé par Antoine Fuqua. Avec End of Watch, il assure cette fois-ci, en plus de l'écriture, la réalisation.

Intentions :

Avec End of Watch, David Ayer voulait raconter l'histoire de deux officiers en se débarrassant des stéréotypes d'Hollywood. Le scénariste et réalisateur s'est donc penché sur les missions des deux hommes, mais aussi sur leurs vies personnelles. Il souligne ainsi le paradoxe de cette profession : " chaque jour, ils sont confrontés à des situations psychologiquement destructrices. Ensuite, ils doivent rentrer chez eux et faire en sorte que leur couple fonctionne". Le cinéaste précise que "celui qui réussit cela est quelqu'un de fascinant."