Un film choral :

L'intrigue repose sur quatre personnages qui ne se connaissent pas. Romain Nicolas a décidé de varier sa mise en scène selon le personnage. Ainsi, pour filmer Marilyn (Anita Lecollinet), il a utilisé des cadres symétriques, tandis que la caméra est à l'épaule pour Juliette Besson. Les couleurs ont également été travaillées. Renaud Denis-Jean, dont le personnage Rudy évolue la nuit, est au milieu de rose et de vert alors que Madame Rose, la romancière campée par Agnès Soral, voit ses vêtements s'assombrir au fur et à mesure du film.

Financement :

Romain Nicolas a financé lui-même Par les épines. Motivé par "la certitude que personne ne lui donnerait l'argent pour faire un premier film à 27 ans, sans grand sujet de société à défendre ou dénoncer, sans violence, sans sexe, sans arme à feu, sans personne qui meurt d'une maladie, sans même une course poursuite", il a décidé de réunir ses économies et de créer sa propre société de production. Mais c'est sa rencontre avec Alain Mayor, par la suite, qui lui a permis d'apprendre véritablement le métier de producteur.