Le blasphématoire Scorpio Rising met en parallèle les exactions d’un gang de Hell’s Angels homos bardés de cuir avec des inserts d’un film muet sur la vie de Jesus. Le mythe du biker gay américain enfourchant sa Harley rutilante, équipé de tout l’attirail du bad boy (svastika, tête de mort, cuir, bagouzes et cocaïne…), alternant avec les images d’un Christ de pacotille, sont passés à la moulinette du montage et renvoyés dos à dos avec une ironie mordante.