Ces "losers magnifiques" :

Martin Valente fait partie de ces réalisateurs qui aiment bien les personnages décalés, à côté de la plaque, des "losers magnifiques", selon ses propres mots. C'est bien ce qu'il avait en tête pour le duo Gérard Jugnot - François Berléand : "J'aime les gens seuls, un peu misanthropes, un peu en dehors du monde, qui essaient soudain de se raccrocher à cette humanité dont ils se sont coupés", explique-t-il.

Le retour des duos comiques :

Le réalisateur Martin Valente voulait retrouver dans son film une tradition qui a toujours eu du succès en France, celle des duos comiques, qui créent, de par l'opposition de leur personnage, la plupart de la charge humoristique d'une comédie. Le cinéaste voyait en Gérard Jugnot et François Berléand deux bons candidats à reproduire le succès de Gérard Depardieu - Pierre Richard, Jean Reno - Christian Clavier, Kad Merad - Olivier Baroux, Bourvil - Louis De Funès, et bien d'autres.

Trois fois François Berléand :

Un jour mon père viendra marque la troisième collaboration entre l'acteur François Berléand et le réalisateur Martin Valente, après Fragile(s) (2007) et Les Amateurs (2004). Sur Berléand, le cinéaste affirme : "On l'a souvent vu dans des rôles d'homme cynique et un peu méchant. Mais il me semble au contraire qu'il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il joue quelqu'un de tendre et lunaire. De par son jeu très expressif, souvent assez décalé, fort d'une vraie spontanéité, il est toujours juste mais jamais comme les autres."