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Quelques kilos de dattes pour un enterrement (2006)

Chand kilo khorma baraye marassem-e tadfin

Comédie dramatique | 85 Min | Iran

Réalisateurs : Saman Salour

Infos sur le film

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Synopsis

Sadry et Yadi, employés dans une petite station-service située auparavant au bord d'une route fréquentée, se trouvent livrés à eux-mêmes en pleine steppe depuis la construction d'une déviation. C'est l'hiver et la neige est abondante. Sadry, ancien bateleur, a soudainement un comportement inhabituel : il disparaît de temps en temps et se met à écouter de manière obsessionnelle les bulletins météo. Quand à Yadi, il est tombé amoureux d'une jeune fille qu'il n'a jamais rencontré et à laquelle il envoie néanmoins des lettres passionnées, confiées à Abbas le facteur. Dans cet endroit reculé, Sadry et Yadi reçoivent de temps à autre la visite d'Oroudji, un croque-mort local, qui est leur seul lien avec la vie réelle.

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En savoir plus sur ce Film

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Un mot sur le réalisateur :


Saman Salour est né en 1976 à Boroudjerd dans le sud ouest de l'Iran. Il est diplômé de l'école de cinéma de Soureh à Téhéran. Il a commencé sa carrière de réalisateur à l'Institut du Jeune Cinéma Iranien. Il a été premier assistant sur trois longs métrages et a réalisé des courts métrages ainsi que des documentaires pour la télévision. Quelques kilos de dattes pour un enterrement est son deuxième long métrage.



Note d'intention :


Selon le réalisateur : "Quelques kilos de dattes pour un enterrement, c'est avant tout une histoire d'hommes ordinaires, avec leurs qualités et leurs défauts, mais c'est aussi une véritable histoire d'Amour."



Un lieu :


Le sujet de Quelques dattes pour un enterrement est venu à Saman Salour pendant ses études à Téhéran : "A cette époque, je quittais souvent Téhéran pour me rendre à Boroujerd, ma ville natale, située dans le sud ouest de l'Iran. Pendant très longtemps, je pensais à cette station d'essence naguère prospère, abandonnée en bordure d'une route principale, qui avait perdu toute sa clientèle, suite à l'installation d'une déviation. Je pensais aussi à ces personnages aussi marginaux que touchants, comme Sadry et Yadi, qui en marge de la société, étaient oubliés du monde actuel. Conscient ou pas, le destin de ces personnages a toujours été pour moi une préoccupation."


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