- BD de Mark Millar et John Romita Jr.
- Voir aussi Kick-Ass 2
L'implication de l'auteur :
Mark Millar dont l'œuvre est adaptée dans Kick-Ass est également producteur exécutif du film. Et pour cause, il s'est extrêmement impliqué tout le long de la production du film, refusant que les choix de montage, par exemple, soient faits plus pour des questions économiques que pour la qualité du film en elle-même. Il a ainsi refusé de rendre le film moins violent ou moins vulgaire considérant que cela faisait partie de l'essence même de l'histoire.
Les costumes :
Il y a de nombreux détails assez amusants sur les costumes des super-héros de Kick-Ass. Celui de Big Daddy, par exemple, même si il est fortement inspiré de Batman est en fait un mélange de plusieurs éléments. D'abord un casque très proche de celui de Phantom of the paradise de Brian De Palma, ensuite une tenue entièrement composée des tenues antiémeutes de la police française, simplement avec une couleur différente ! La tenue de Chris d'Amico, quant à elle, est en fait une tenue de plongée disponible sur internet.
Hommage et ultime film de super-héros :
« C'est une lettre d'amour adressée aux comics, explique Matthew Vaughn, faisant écho à Jane Goldman et Mark Millar. C'est un "comic book movie" postmoderne, un film de super-héros d'aujourd'hui. Je trouve que les films de super-héros s'essoufflent un peu. On ne peut plus faire de films avec des super-héros à l'emporte-pièce comme autrefois, le jeune public d'aujourd'hui cherche autre chose, et je pense qu'ils vont s'identifier à nos héros. »
Les angoisses de Christopher Mintz-Plasse : la conduite avec levier de vitesse :
L'acteur incarne Chris d'Amico, un autre jeune "nerd" fan de comics, qui conduit une Ford mustang pour l'image de son personnage de super-héros: « Ça a l'air rigolo comme ça mais je n'en menais pas large. La voiture était un modèle à levier de vitesse, et je n'en avais jamais conduit de ma vie. J'ai dû apprendre sur un voiture à 200 000 dollars…Matthew m'avait dit : « Si tu bousilles la voiture, je te fais avaler le levier ! ». J'ai réussi à conduire et j'ai survécu ! ».
Les scènes de combats :
Une des difficultés du film était de rendre "crédible" les exploits de personnages qui n'avaient aucun réel pouvoir contre des armadas d'ennemis. Pour cela, le réalisateur a eu recours à plusieurs techniques.