Sélection Officielle - Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2009.
Eclairage sur les lumières :
Au moment de fixer la lumière qui baignerait La Famille Wolberg, Axelle Ropert et sa chef opératrice, Céline Bozon, se sont basées sur la photo de deux films : Hôtel des Amériques d'André Téchiné, et Liaisons secrètes de Richard Quine.
Le rôle des blonds :
"Cette fixation sur les blonds ne vient pas d'un sketch de Gad Elmaleh dont on me parle souvent ! C'est en fait une référence directe à une grande tradition humoristique de la culture juive où le Blond, c'est-à-dire le goy, l'homme intégré, le bourgeois, celui qui réussit, est un motif très courant. Je n'ai fait que reprendre ce motif, et j'en ai fait une fixation propre à Simon Wolberg", explique Axelle Ropert. "Ce qui est bizarre dans cette histoire, c'est qu'il y avait par ailleurs beaucoup de Juifs blonds et roux dans les pays de l'Est, donc c'est en fait une blague un peu incompréhensible..."
Autobiogra-film ?
Si Axelle Ropert a donné le nom de jeune fille de sa mère à la famille du film (Wolberg, donc), c'est de son propre aveu la seule note autobiographique du long métrage.
L'origine du titre :
"C'est une allusion à une tradition de titres que j'aime bien et qui a la forme : " La famille... " suivie d'un nom ashkénaze. Il y a par exemple La famille Moskat d'Isaac Bashevis Singer, La famille Karnosvki d'Israel Joshua Singer, La Famille Tenenbaum de Wes Anderson", explique Axelle Ropert. "Et puis, il a un petit côté " pépère-de-toute-éternité " que j'aime bien, ça change des titres coups de poing."