C'est à quel sujet ?
Mêlant docu et fiction, Violent Days est un film hybride. La réalisatrice détaille les sujets :"C'est un film sur l'attente, l'ennui, la fatalité, l'enfermement, la fiction, l'espoir, le rêve, l'anesthésie, la dépendance, l'interdépendance, la peur. C'est un film sur le cinéma, le cinéma-matière, le grain, le noir & blanc, deux blondes, toutes les blondes du cinéma. C'est un film sur le rock'n'roll, la fascination rock'n'roll, l'identification, aliénante ou libératrice." Et le doc, dans tout ça? " La fiction et le documentaire sont entremêlés comme forme et comme sujet. Le noir et blanc inscrit définitivement les personnages dans leur propre fiction et transforme en fable intemporelle un récit anecdotique."
Rock'n'roll everywhere :
Présenté à deux reprises aux rencontres du cinéma français de Pau et au Festival de Belfort où il a reçu le Grand Prix en 2004, Violent Days sort en salle en 2009 mais hante depuis quelques années les festivals de France et d'ailleurs, comme à Chicago, pour le festival du nouveau cinéma français, à Londres pour The Times bfi , à Budapest au "Titanic Film festival" et même au forum de la Berlinale.
Rock et références :
Violent days mêle documentaire et fiction, pour rendre hommage au rockabilly, mais aussi de manière plus générale au cinéma qu'apprécie la réalisatrice, à travers les séquences de fiction. Ses personnages sont "devenus dans la "vraie vie" des faux héros de cinéma". Dans le film, on peut donc retrouver un plan hommage à Psychose, un plan hommage au film La Nuit ainsi qu'une référence à Meurtre d'un bookmaker chinois, un emprunt aux Désaxés et une séquence inspirée de Stromboli, l'un des chefs-d'oeuvres de Roberto Rossellini.