Beer-Sheva dans le coeur :
L'intrigue du film se déroule à Beer-Sheva, où Mushon Salmona, le réalisateur, a grandi. Les matchs de foot du stade de Vasermil, il y était, il les a vécus. " Les matchs de football qui s'y jouaient, avec pour chacun d'eux ses lois, ses héros, ses méchants, ses favoris et ses boucs émissaires, résonnent encore en moi. " révèle le jeune homme. Trois ans plus tôt, il avait déjà tourné un documentaire sur la jeunesse de Beer-Sheeva. Après avoir vécu à Londres, c'est aujourd'hui à Tel-Aviv que réside Mushon Salmona, un retour aux racines en quelque sorte.
Vasermil, le parc des petits princes :
Le stade de Vasermil, qui donne son titre au film, existe réellement. Avec un capacité de 13 000 places, il accueille les matchs de grands clubs de football israéliens comme l'Hapoël Beer-Sheva. Si Mushon Salmona précise qu' "a Vasermil, on peut encore rêver ", c'est que le football dans le film est présenté comme le seul moyen, pour certains adolescents, d'échapper à la misère. Appeler le film Vasermil, c'est donc un clin d'oeil à la jeunesse du réalisateur mais aussi et surtout un message d'espoir.
Premier film, premiers prix :
Premier long-métrage de fiction de son auteur, Une jeunesse israélienne (Vasermil) a déjà rencontré un certain succès critique puisqu'il a reçu le prix jeune réalisateur du Festival International du film de San Francisco et le prix spécial du jury au Festival du Film de Jérusalem en 2007.