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Sita chante le blues (2008)

Sita sings the Blues

Animation | 82 Min | USA / Inde

Réalisateurs : Nina Paley

Infos sur le film

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Synopsis

Sita, déesse indienne et épouse dévouée, est répudiée par son mari, Rama. Nina (la réalisatrice elle-même) dresse un parallèle entre sa vie et celle de Sita quand son propre mari, installé en Inde, met fin à leur mariage par e-mail .... Adaptation musicale du Râmâyana, célèbre épopée de la mythologie indienne, Sita chante le blues mêle tragédie ancienne et comédie contemporaine. Singes volants, monstres et dragons, dieux et déesses, bulbes oculaires ailés sont chorégraphiés avec la musique d'Annette Hanshaw, chanteuse jazz des années 20.

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En savoir plus sur ce Film

- Oeuvre de Valmiki.


Un film à résonance autobiographique :


Sita chante le blues se base sur une déception sentimentale vécue par la réalisatrice Nina Paley elle-même. En 2002, la cinéaste est en effet partie rejoindre son mari muté à Trivandrum, mais trois mois plus tard, son travail lui imposait de partir à New York. Elle reçut alors un mail de rupture qui la plongea dans une grande tristesse. Elle décida de s'installer à Brooklyn, donna des cours d'animation et se reconstitua un réseau professionnel. C'est durant cette période malheureuse que la réalisatrice se remémora la légende de Ramayana, découverte pour la première fois lors de son voyage en Inde. L'histoire de Sita, l'épouse de Rama injustement désavouée, secondaire dans le texte original, prit tout son sens pour Nina Paley, parce qu'elle lui rappela son propre vécu. A la même période, elle découvrit les chansons d'Annette Hanshaw qui raconte également des peines de coeur. Ces diverses interprétations du chagrin amoureux se mêlèrent dans l'esprit de l'artiste et lui inspira Sita chante le blues.



Recours à trois types d'animation :


Pour Sita chante le blues, la réalisatrice Nina Paley a recouru à trois types d'animation : le dessin traditionnel pour l'histoire de Nina, le théâtre d'ombres pour les narrateurs, et une animation à la Betty Boop pour illustrer les chansons. "J'ai varié les styles dans Sita pour ne pas tomber dans l'ennui, confie la cinéaste. C'est aussi une astuce pour entretenir l'intérêt des spectateurs. Je ne saurais vous expliquer d'où vient l'identité graphique des numéros musicaux, c'était comme une évidence. Le théâtre d'ombres permettait de donner vie à ces voix incroyables. Et les "fausses peintures animées" sont évidemment inspirées des miniatures indiennes traditionnelles."



Inspirations artistiques :


Pour Sita chante le blues, la réalisatrice Nina Paley s'est inspirée de tout ce qu'elle avait pu voir en Inde. "Et tout ce que j'ai connu dans ma vie est ressorti du plus loin de mon inconscient, confie la cinéaste. Nous sommes saturés d'informations des médias et je n'identifie pas les influences spécifiques de manière consciente, mais c'est amusant et instructif lorsque les spectateurs le font."


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