- La suite est 2 days in New York .
Julie Delpy derrière la caméra :
2 Days in Paris voit le retour de la comédienne Julie Delpy derrière la caméra cinq ans après Looking for Jimmy. Outre ces deux longs métrages, la jeune femme a également signé deux courts, Blah Blah Blah (1995) et J'ai peur, j'ai mal, je meurs (2004).
Une comédie avec des sentiments :
La réalisatrice-scénariste-comédienne Julie Delpy définit son 2 Days in Paris : "Pour moi, il ne s'agit pas d'une comédie sentimentale. C'est davantage une comédie qu'un film sentimental. Je me suis vraiment battue pour conserver la noirceur du film et les petites notations politiques. Le film ne ménage personne : les hommes, les femmes, les Français, les Américains, etc... Croyez-moi si vous voulez, mais les seuls qui en aient un peu pris ombrage, ce sont les Français : il y a une vieille tradition en France qui fait qu'on ne critique pas les défauts des Français. Les Français sont parfaits, c'est bien connu !"
Une genèse au long cours :
Le projet 2 Days in Paris était dans les cartons de Julie Delpy depuis quelques années déjà. La jeune femme explique : "En réalité, cela fait 5 ou 6 ans que j'envisage de faire ce film. Je développe des projets depuis longtemps, mais ils dépassent systématiquement les deux millions de dollars. J'ai essayé de faire aboutir ces projets pendant des années, mais j'ai eu du mal à convaincre des producteurs de les financer, étant donné qu'ils avoisinent souvent les 5 millions de dollars. Un ami m'a conseillé de travailler sur un projet qui soit plus modeste pour mon premier long métrage, et surtout qui ne se différencie pas trop des films dans lesquels le public a l'habitude de me voir jouer. Comme j'avais co-écrit le scénario de Before Sunset, je savais que si je développais un projet au budget équivalent, il serait plus facile à financer. Je me doute bien que certains diront que je ne suis capable que de parler d'un couple franco-américain à Paris (en référence à Before Sunset, ndlr), mais ce n'est pas le cas ! Quand je change de sujet, je ne trouve pas d'argent ! J'imagine que c'est un peu déconcertant de rencontrer une Française qui écrit des scénarios de films de guerre japonais..."