Le déclin de la maison de geishas de Tsutayako (Otsuta) à Tokyo : les filles s'en vont, les dettes s'accumulent .... Envoyée par une agence de placement, Rika, qui a perdu mari et fils, parvient pourtant à y être embauchée comme bonne. Dévouée, discrète et polie, Rika, appelée désormais Oharu, gagne l'estime et l'affection des habitantes de la maison. Mais le bonheur d'une soirée musicale fêtant la réconciliation de Otsuta et de Someka, une des employées mécontentes, n'est qu'illusion. L'avenir de la maison tenue par Otsuta est, en réalité, compromise car Ohama, une de ses anciennes amies, aujourd'hui enrichie, s'est acquis la propriété des lieux et projette de transformer l'endroit en restaurant. Par fidélité à Otsuta, Rika/Oharu décline l'offre de travailler dans le futur établissement d'Ohama. Selon Max Tessier, « une des œuvres les plus poignantes de Naruse : une plongée envoûtante dans le monde de la grisaille des geishas sur le déclin, d'une tristesse à pleurer. »