Souvenir d'enfance :

Marina De Van a voulu à travers son film explorer le corps en tant que matière, et la distance qui peut en découler entre soi et sa chair. Elle déclare peut être y voir "une raison autobiographique dans le sens où je subis un accident à l'âge de huit ans dans lequel une voiture m' écrasa la jambe. Au lieu de souffrir ou de m'évanouir, je restai à la fois calme et extérieure face à ma blessure. Le rapport à mon propre corps ne cessa dès lors de m'intriguer énormément." C'est pour cela aussi qu'elle se met elle-même en scène.

Un montage prévenant :

Marina De Van a monté son film de sorte que les images dérangeantes ne surgissent pas aux yeux du spectateur de façon brutale et surprenante. Elle a voulu rendre ainsi son personnage humain et les scènes de mutilation regardables.