Film en N & B.
Neuf films au compteur !
C'est le septième film réunissant Katharine Hepburn et Spencer Tracy, partenaires à la ville et, très souvent (comme ici), à l'écran. Ils ont tourné en tout neuf films ensemble, dont trois sous la direction de George Cukor : outre Mademoiselle gagne-tout, ils apparaissent en effet dans La Flamme sacrée (1942) et Madame porte la culotte (1949). Les deux acteurs étaient mariés chacun de leur côté, mais cela ne les empêcha pas de vivre une idylle tant dans la vie qu'à l'écran, de 1940 à 1967, date de la mort de Tracy.
La naissance du féminisme ?
Romance, comédie et guerre des sexes étaient le lot de la plupart des films réunissant le couple Tracy/Hepburn, cette dernière étant réputée à Hollywood pour être une femme forte et indépendante. La guerre des sexes constitue ainsi, pour la troisième et avant-dernière fois, le schéma principal de leur apparition commune, après Without Love (1945) et Madame porte la culotte (1949), et avant Une femme de tête (1957).
La course à l'Oscar :
Le couple de scénaristes du film (et également couple à la ville), composé de Ruth Gordon et Garson Kanin, a été nominé aux Oscars 1953, mais n'ont rien remporté. Ils avaient conçu le script du film exprès pour le couple Hepburn/Tracy. C'est la troisième et dernière fois que leur collaboration avec George Cukor leur rapporte une nomination, après A Double Life (1947) et Madame porte la culotte (1949). En revanche, Ruth Gordon, également actrice (on l'a vue notamment dans Harold et Maude), devait remporter l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Rosemary's Baby , de Roman Polanski, en 1969...
Un débutant nommé ....
Charles Bronson, à l'époque jeune acteur immigré de Pologne, fait ses classes dans ce qui est l'un de ses premiers films. Il est encore crédité au générique sous son vrai nom, Charles Buchinski. Ce n'est qu'en 1954, avec le western de Delmer Daves, L' Aigle solitaire, qu'il prendra le pseudo sous lequel il a fait la carrière que l'on sait.