Au fronton du pavillon décrépit qui abrite les appartements et bureaux du producteur-réalisateur Bobby Bowfinger, les rares passants égarés de cete zone déserte de L.A. peuvent lire : "Bowfinger International Pictures". Mais cette fière appellation ne fait guère illusion, car Bowfinger est un has-been criblé de dettes, un rêveur impénitent, un mythomane au bord de la faillite sur lequel aucun studio ne miserait un dollar.