Les Artistes

Maria Forescu

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Profil

  • Date de naissance: 15, Jan 1875
  • Date de Décès: 23, nov. 1943

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Biographie

Maria Forescu est née Maria Fullenbaum, à Czernowitz, capitale du duché de Bucovine, dans l'empire austro-hongrois (maintenant en Ukraine). Comme toute fille de bonne famille, elle est envoyée à Prague, dans un pensionnat de jeunes filles. Elle y découvre le théâtre et décide de devenir comédienne. Ses études terminées, elle s'inscrit au conservatoire de la capitale tchèque où elle suit des cours de chant, de musique et de comédie.

Dès la fin du dix-neuvième siècle, Maria Forescu entame sa carrière de chanteuse. Rapidement, elle donne de la voix dans des opérettes à succès au très réputé Carl Theater de Vienne. Devenue une vedette des scènes viennoises, la diva se produit à travers toutes les plus grandes villes européennes, de Saint-Petersbourg à Amsterdam, en passant par Hambourg et Munich. Au début du vingtième siècle, elle s'intalle à Berlin et chante, notamment: au Théâtre de l'Ouest, à l'Operettentheater et au Metropoltheater.

En 1911, Maria Forescu effectue ses premiers pas devant les caméras dans «Die pflicht» de Charles Paulus. Dans la première partie des années dix, elle apparaît dans une demi douzaine de films. À quarante ans, après deux décennies dédiées aux grandes opérettes et aux récitals, elle abandonne sa carrière de chanteuse pour se consacrer au cinéma. Durant toute la période du muet, elle alterne les rôles principaux et les rôles secondaires dans plus de quatre-vingt productions. Parmi ses films les plus connus, nous pouvons citer : «Veritas vincit» (1918) de Joe May; «Peer Gynt» (1919) réalisé par Victor Barnowsky et sous la direction artistique de Richard Oswald; «Le tombeau hindou» et «Le tigre du Bengale» (1921) de Joe May, sur un scénario de Thea von Harbou et de Fritz Lang; «Marizza» (1921) de Friedrich Wilhelm Murnau; «L'assomption d'Hannele Mattern» (1922) de Urban Gad; «À qui la faute ?» (1924) de Paul Czinner; « La rue sans joie» (1925) de Georg Wilhelm Pabst et «Sandor, prince vagabond» (1927).

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