Né à Villefranche-de-Rouergue, Aveyron
C'est avec le moyen métrage Du Soleil pour les gueux que la critique découvre avec ravissement le cinéma atypique d'Alain Guiraudie, quelque part entre le western moderne, le récit picaresque et le conte philosophique. Autre caractéristique de son univers, la volonté de représenter à l'écran la classe ouvrière, comme en témoigne Ce vieux rêve qui bouge, moyen-métrage lauréat du Prix Jean-Vigo, très remarqué à la Quinzaine des Réalisateurs -Jean-Luc Godard parle même à son propos du "meilleur film du Festival de Cannes". Il passe ensuite au long métrage, sans rien perdre de sa singularité. Pas de repos pour les braves en 2003, puis Voici venu le temps en 2005, sont ainsi de nouveaux fragments d'une utopie politique et sexuelle, avec comme terrain d'expérimentation un Sud-Ouest auquel Guiraudie est viscéralement attaché..