Nelly Kaplan était une écrivaine et cinéaste française, née à Buenos Aires, en Argentine et morte à Genève, en Suisse.
En 1953, elle arrive à Paris avec ces accréditations presse et une lettre d'introduction du directeur de la Cinémathèque argentine. Grâce à ce document, Henri Langlois l'accueille à la cinémathèque et lui ouvre les portes de toutes les projections. C'est lui qui, en 1954, lors d'une réception en hommage à Georges Méliès, la présente à Abel Gance dont, quinze jours après, elle devient l'assistante. Elle tiendra un petit rôle dans La Tour de Nesle
Auprès d'Abel Gance, elle se passionne pour la Polyvision
Par ailleurs, elle commence à écrire. En 1959 et 1960 paraissent chez Éric Losfeld, sous le pseudonyme de « Belen », trois plaquettes à tirage limité : La Géométrie dans les spasmes, Délivrez-nous du mâle et La Reine des sabbats.
En 1961, Nelly Kaplan réalise son premier court-métrage sur le peintre Gustave Moreau et rencontre André Pieyre de Mandiargues. Abel Gance l'accompagne également dans sa découverte de l'occultisme.
Critique et cinéphile recherchée, elle fait partie des têtes pensantes de la première édition de la Semaine de la critique en 1962, et trouve même le nom de cette section parallèle du Festival de Cannes. Elle est membre du comité de sélection de la Semaine durant sept éditions consécutives, de 1962 à 1968.