Dans ces onze histoires («Fioretti») inspirées de la vie de saint François d’Assise et dont les images évoquent la peinture et la sculpture toscanes pré-Renaissance, l’idéal de vie franciscaine, fait d’innocence et de spontanéité, sert à Rossellini de contrepoint à son esthétique cinématographique. En 1210, le pape Innocent III valide et reconnaît l'ordre franciscain qui prône une pauvreté matérielle absolue. Revenant de Rome, François et ses disciples se retirent dans une petite chapelle bâtie de leurs mains : la Portiuncula de Sainte-Marie des Anges, près de la ville d'Assise. Vivant de l'aumône, ils y façonnent les principes de leur enseignement, avec une béatitude et une humilité quotidiennes ....