- Roman de Pierre Boulle (1963).
- Saga "La planète des singes" - 1er volet.
Thématique (Tag) :
La science-fiction post-apocalyptique La science-fiction post-apocalyptique est un sous-genre de la science-fiction qui dépeint la vie après une catastrophe ayant détruit la civilisation : guerre nucléaire, collision avec une météorite, épidémie, crise économique ou de l'énergie, pandémie, invasion extraterrestre, etc ....
Parfois utilisé simplement pour ses aspects ultra-violents, le post-apocalyptique repose sur un délicat équilibre entre une civilisation perdue et un chaos naissant. C'est à la fois la fin du monde et un nouveau départ.
La saga "La Planète des singes" :
La Planète des singes engendra de nombreuses suites et films dérivés. Réalisé en 1968, le film fut suivi du Secret de la planète des singes (1970), Les Evadés de la planète des singes (1971), La Conquête de la planète des singes (1972) et La Bataille de la planète des singes (1973). Deux séries télévisées, en 1974 et en 1975/1976, furent également produites ainsi qu'un téléfilm (Back to the planet of the apes en 1981) . Enfin, en 2001, Tim Burton mit en chantier une nouvelle version du film original, qui se voulait plus comme une nouvelle vision du roman que comme un véritable remake.
Un roman de Pierre Boulle :
La Planète des singes est l'adaptation du roman du Français Pierre Boulle. Plusieurs éléments du long métrage furent modifiés pour alléger le budget (le roman met en scène une civilisation simienne à la technologie très avancée). La Planète des singes est la seconde oeuvre de Pierre Boulle à être transposée sur grand écran après Le Pont de la riviere Kwai en 1957. Le Point de mire, adapté de son roman Le Photographe, suivra en 1977.
Une scène-test pour convaincre les producteurs :
La Planète des singes était considéré comme un projet ambitieux et risqué par les producteurs hollywoodiens, qui hésitaient à se lancer dans une telle aventure. Pour les convaincre de la qualité des maquillages de John Chambers et du potentiel de cette adaptation, Franklin J. Schaffner (introduit sur le projet par Charlton Heston) filma une scène-test de quelques minutes, mettant en scène un dialogue entre Charlton Heston et le singe Zaius. Ce dernier était alors incarné par Edward G. Robinson, avec qui le comédien avait déjà tourné dans Les Dix Commandements et qu'il retrouvera dans Soleil vert. Linda Harrison (qui hérita finalement du rôle de l'humaine Nova) et James Brolin participèrent également à cette séquence, respectivement maquillés en Zira et Cornélius.