Un peu d'histoire :
Jules Ferry, né le 5 avril 1832 à Saint-Dié (Vosges) et mort le 17 mars 1893 à Paris, est un homme d'État français.
En 1870, après la chute du Second Empire, dont il était opposant, il est membre du gouvernement provisoire et, pour quelques mois, maire de Paris. C'est dans le cadre de cette dernière fonction qu'il contribue à réprimer les insurgés de la Commune de Paris.
Plusieurs fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre 1879 et 1883, il est l'auteur des lois restaurant l'instruction obligatoire et gratuite. Ainsi vu comme le promoteur de « l'école publique laïque, gratuite et obligatoire », il est considéré après sa mort comme l'un des pères fondateurs de l'identité républicaine.
Sensible aux problèmes d'éducation, Eric Besnard est depuis toujours attaché à la laïcité : "Notre République unie autour de la laïcité est agressée, notre société est de plus en plus communautariste et victimaire. Je voulais montrer d'où l'on vient, qui l'on est, et que cela n'a pas été facile pour en arriver là. C'est l'histoire d'un long combat pour obtenir l'école gratuite pour tous. Des femmes et des hommes se sont battus, sont parfois morts pour ça. Mon boulot c'est d'en parler."
Louise Violet n'a pas réellement existé. Avec Louise Violet, le réalisateur Eric Besnard continue ce qu'il avait entrepris avec son précédent long-métrage, Délicieux, à savoir explorer l'identité française et ses spécificités. Il raconte : "j'avais envie de poursuivre dans cette voie en abordant le concept de République. Qui dit République dit troisième République et qui dit troisième république dit éducation, un thème qui m'est cher depuis longtemps. L'idée de faire un film sur l'école de Jules Ferry puis sur les premières institutrices envoyées dans les campagnes et projetées dans un monde d'hommes à la fin du 19e siècle est née ainsi."