Dès son arrivée à Ars, Jean-Marie Vianney est salué par les quolibets de l'anticlérical Sanson et du cabaretier Mairey dont on fête les noces. Pauvre, usé par les travaux et les jeûnes, il prêche audacieusement. Le diable mène le jeu contre lui et entre eux, la nuit, se poursuit un dialogue acéré. Faussement accusé de comploter contre le Régime, il va être arrêté lorsqu'il guérit un petit paralytique, Paul Mairey. Sa renommée grandit, il confesse nuit et jour et lit dans les âmes. Il veut fuir cette célébrité, ses amis le retiennent. A la fin, seul Sanson reste irréductible et il semble bien qu'après la visite du curé, un prodige s'accomplira en sa faveur tandis que le « grappin » quittera pour de bon le vieux Curé mourant.