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Le repenti (2012)

El Taaib

Drame | 87 Min | Algérie / France

Réalisateurs : Merzak Allouache

Infos sur le film

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Synopsis

Algérie. Région des hauts plateaux. Un jeune homme court dans la neige trainant son balluchon. Rachid est un islamiste maquisard qui regagne son village grâce à la loi de "Concorde civile". Entrée en vigueur en 2000, elle est censée mettre fin à la "décennie noire", qui a coûté la vie à environ 200 000 personnes. La loi promet à tout islamiste repentant qui rendrait ses armes en promettant n’avoir pas de sang sur les mains, une quasi amnistie et la réinstallation dans la société. Mais la loi n’efface pas les crimes et Rachid s’engage dans un voyage sans issue où s’entremêlent la violence, le secret et la manipulation.

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En savoir plus sur ce Film

Merzak Allouache :


Merzak Allouache est un metteur en scène franco-algérien ayant notamment mis en scène les comédies Salut cousin ! et Chouchou avec Gad Elmaleh. Depuis quelques années, le cinéaste s'éloigne du registre comique pour un cinéma engagé socialement et politiquement. Ainsi, il a tourné Harragas en 2009, drame sur l'immigration et la jeunesse algérienne en rupture avec le système et continue donc dans cette voie avec Le Repenti, où il s'attaque à la guerre civile algérienne et l'islamisme.



Rédemption :


Le Repenti revient sur un moment épineux de l'Histoire algérienne, la guerre civile qui a ensanglanté le pays entre 1988 et 1999 (la "décennie noire"). Le conflit a pris fin avec l'élection de l'actuel président algérien, Abdelaziz Bouteflika. Celui-ci a mis en œuvre l'adoption de la Loi sur la Concorde civile en 2000. Celle-ci permet à un islamiste repenti de rendre ses armes afin d'être réinséré dans la société et bénéficier d'une amnistie.



No country for Merzak :


En raison du conflit armé ensanglantant l'Algérie, Merzak Allouache n'a pas pu rentrer dans son pays entre 1993 et 1999 : "Lorsque s'est profilée l'idée d'un arrêt de la violence qui ensanglantait le pays, j'étais très heureux. En 1999, lorsque je suis rentré, j'ai retrouvé un pays où régnait un optimisme étonnant et irréel. La presse nous apprenait que des contacts secrets entre l'armée et les islamistes qui se trouvaient dans les maquis allaient permettre très vite le retour de ceux-ci dans leurs foyers et l'arrêt des massacres, des embuscades, des attentats… Les Algériens découvraient un mot nouveau, «repenti» (ta'ib, en arabe), désignant ceux qui abandonnaient la lutte armée et se plaçaient sous l'autorité de l'Etat", confie le metteur en scène.


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