- La suite est Loin du périph
L'habit ne fait pas le moine :
Dès l'écriture du scénario, le réalisateur désirait s'amuser avec les idées préconçues que l'on pourrait avoir sur les deux personnages principaux : "Avec le pitch de départ, on avait tout pour être dans le cliché. Un jeune de banlieue qui s'y connaît face à un mec hyper strict de Paris. Ousmane n'est pas un mec cool de banlieue, il était même le souffre-douleur de sa cité. François n'est pas non plus un mec rigide, c'est un chaud lapin qui ne pense qu'à se taper des nanas .…", précise David Charhon.
Tout film d'action comporte des scènes chargées en suspense et en adrénaline. De l'autre côté du périph ne fait pas exception à la règle : "La scène de la course-poursuite sur le périphérique a demandé une grosse logistique. On a bloqué, de nuit, un tronçon du périphérique nord qui englobait plusieurs portes à hauteur de Bagnolet. Nous avions plus de 70 véhicules et 80 cascadeurs impliqués dans la poursuite on tournait à 6 caméras et pour corser le tout, c'est vraiment Omar qui conduit !", explique David Charhon.
Références :
Les références que l'on peut trouver dans De l'autre côté du périph sont plutôt éclectiques puisqu'elles vont du Flic de Beverly Hills (1984) réalisé par Martin Brest, au film Le Professionnel (1981) de Georges Lautner.
Anecdote sur le film :
Une des scènes du film se déroule dans un club échangiste, ce qui a quelque peu gêné Omar Sy, qui est d'une nature pudique. Le cinéaste a donc trouvé la solution idéale pour le mettre plus à l'aise : "Le jour du tournage, lorsque le trio arrive au vestiaire, normalement, c'était une jeune femme qui devait sortir nue d'une des cabines. Omar hésitait et je me suis dit que le meilleur moyen de le rassurer était encore de lui montrer l'exemple ! Je me suis déshabillé, j'ai pris la panière, et on a tourné la scène à poil", se souvient David Charhon.