- Conte de Charles Perrault.
Note d'intention :
C'est en découvrant un livre regroupant des centaines de versions différentes du conte de Cendrillon que le réalisateur Pascal Hérold et son équipe ont eu l'idée de faire un film tiré de ce mythe. Cependant, ils ont choisi de s'écarter le plus possible du conte de Charles Perrault afin de rendre l'histoire plus intemporelle : "Cette histoire de soulier de verre ne nous parlait pas du tout. C'est en fait une survivance d'un des premiers contes de Cendrillon d'origine chinoise et datant de près de 2 000 ans. [...] Nous avons préféré qu'elle perde une dent dans une bagarre, cela nous paraissait plus évident et pour tout dire plus rigolo. Quant à la transformation de Cendrillon en Princesse, l'idée des dindons magiques vient de la seule version de Cendrillon connue d'Amérique du nord. Dans ce conte qui s'intitule « La gardienne des dindons », l'héroïne est transformée en Princesse par ses dindons pour aller au bal. Elle ne reviendra pas à l'heure et cherchera ses dindons à tout jamais...". L'idée de transposer l'histoire de Cendrillon au Far West vient quant à elle d'une envie du réalisateur de faire vivre son film dans la beauté esthétique de l'Ouest Américain, et de pouvoir y intégrer une musique mexicaine traditionnelle.
Des Simpson au Far West :
Philippe Peythieu, qui prête sa voix à l'infâme Barbazul dans Cendrillon au Far West, est également depuis plus de vingt ans le comédien qui interprête la voix française d'Homer dans la série d'animation Les Simpson. Il n'est cependant pas le seul membre de cette famille déjantée à apparaître dans ce film puisque Véronique Augereau, qui donne son timbre si particulier à Marge Simpson, prête ici sa voix à Harmony.
Une histoire de femmes :
Cendrillon au Far West fait la part belle aux personnages féminins, de celui de la princesse garçon manqué à la vilaine marâtre, en passant par la duchesse un peu folle. Pascal Hérold, réalisateur du film, souligne : "Les hommes font semblant de diriger les choses mais ce sont évidemment les femmes qui sont les patronnes. De ce point de vue, notre film me paraît très actuel."